Activités de l'Office (Les) - 2ème partie
1947 ? Noir et Blanc, muet, 00:04:30 (incomplet), 16 mm
Anonyme, OCE de Marseille
Ce documentaire amateur retrace les activités de l'Office cinématographique de l'enseignement (OCE) de Marseille, à la fin des années 1940, dans sa toute première implantation à l’école de la rue Albert Chabanon dans le 6e arrondissement.
Cette partie du film (bobine N° 2) s'organise autour du circuit de diffusion de la cinémathèque de l'OCE : expédition des films (grâce à la franchise postale) et entretien des copies (vérificatrice), mais aussi production et expédition d'une documentation papier (bulletin, programme ?) et suivi budgétaire de ce circuit de diffusion.
A l'image apparaissent d'abord les quatre hommes qui ont repris les rênes de l'OCE et se divisent le travail dès avant la fin de la seconde guerre mondiale, parmi lesquels trois sont des instituteurs détachés de l'Education nationale et mis à disposition de l'Oeuvre du Cinéma Éducateur.
Le premier à apparaître à l'image est Auguste Pellet, qui assure alors les mouvements de copies et les projections hors de Marseille. Apparaissent ensuite Maurice Philip, directeur de l'OCE postant du courrier, Guy Roustan imprimant les polycopiés (expédiés par Philip ?) et Charles Nivière tenant les comptes.
Le film montre ensuite l'une des principales activités de l'OCE au plan scolaire : l'organisation de séances récréatives à caractère éducatif :
"Nous organisons 1 fois par trimestre pour chaque école dans le cinéma du quartier des séances qui ont pour but de satisfaire à la fois le goût qu'ont les enfants pour le cinéma et dans une certaine mesure la formation du goût du bon cinéma" (Maurice Philip, directeur de l'OCE - rapport de fin d'année scolaire 1950-1951).
Il s'agit ici des élèves d'une école de filles que l'ont voit, encadrées par leurs maîtresses, aller au cinéma Tivoli dans le quartier de Menpenti (10e).
Hors de Marseille, l'OCE assure un service de projection itinérant. A l'image, on peut voir Auguste Pellet se rendre en voiture dans une école et décharger son matériel dans la cour. Il termine de raccorder le projecteur 16 mm à l'électricité (un Debrie MB15), tandis que les élèves, garçons et filles, rejoignent la salle, les garçons transbahutant les bancs pour la séance.
Cette partie du film s'achève en donnant un aperçu du travail de vérification d'une copie à son retour dans les locaux de l'OCE. Ce travail a toujours été confié à un personnel féminin.
Générique : "L'Office cinématographique - Présente"
Lieux de tournage : Marseille, cinéma Tivoli (quartier Menpenti, 10e), locaux de l'école de la rue Chabanon (6e) ?
Personnalités (à l’image) : Maurice PHILIP directeur de l'OCE, Guy ROUSTAN, Charles NIVIERE, Auguste PELLET, une vérificatrice de l'OCE (à identifier)
Identification :
Datation estimée à partir d'une affiche de film placardée en façade du cinéma Tivoli : L'Inspecteur Surgil de Jacques Daroy sorti le 14 janvier 1947 sur les écrans (bas de l'affiche visible en bord cadre de l'image).
Le premier local de l'OCE situé à l'école Albert Chabanon (6e) dans la rue pentue du même nom a été identifié à l'image par M. Alain Imbern, responsable audiovisuel de l'UFOLEIS en région PACA de 1965 à 1987.
Note : L'autre activité favorisée au plan scolaire par l'OCE était l'organisation de "séances de démonstration : pour vulgariser l'usage du cinéma comme moyen d'éducation" et inciter les établissements à s'équiper.
"En 1947-1948 : 4 programmes adaptés à 4 cours différents ont été projetés au cours de 149 séances devant 18.000 élèves." (Maurice Philip, directeur de l'OCE - rapport de fin d'année scolaire 1947-1948)
SÉQUENÇAGE