Sur des plans de la toiture en construction et de l’inauguration, un commentaire féminin en voix off relève la somme des aides matérielles et des contributions financières qui ont contribué à l'édification du centre.

L’essentiel du reportage est ensuite consacré au séjour estival des pupilles à travers une journée-type, du lever au coucher. Commentaires et prises de vue mettent en valeur la qualité de l’encadrement, l’organisation rationnelle de la colonie au service des enfants, de même que la joie et le sens de la beauté qui leur sont insufflés dans ce cadre de vie « idéal ».

A l’image, la colonie est mixte, mais pas l’encadrement qui est entièrement féminin, très présent et très prévenant.

Générique : « La Fédération des pupilles de l'école publique » | « des Bouches-du-Rhône » | « présente » | « La colonie maternelle Marguerite Angles » | « A la Ciotat » | « Film réalisé par l'Office cinématographique de l’enseignement" | « Prises de vues et montage par G. Roustan »

Autres titres : Vivent les vacances  | La colonie maternelle de la Ciotat

« Les travaux de construction de la colonie - L'Inauguration - Une journée avec les jeunes colons. » (Répertoire des films de l’OCE)

Lieux de tournage : La Ciotat (calanque du Mugel, ville, plage, port, chantier naval, calanque de Figuerolles) – baie de Cassis - Marseille

Personnalités à l'image : Inspectrice générale des écoles maternelles (à identifier), Préfet (à identifier)

Musique (son direct ou enregistré) : « De bon matin je me levai… » (chanson espagnole), Au bord de la rivière (chant scout) et autres chants entonnés par les enfants

Lieux, événements et personnes citées : Marguerite Angles, Lucie Randoin, Mme Géraud

Le film comme la dénomination de la colonie rendent hommage à Marguerite Angles (1875-1954, Marseille), ancienne inspectrice générale des écoles maternelles de 1927 à sa retraite en 1934 et promotrice des méthodes d’éducation nouvelle. Militante engagée dans les œuvres dites périscolaires : vestiaires, cantines, aides aux orphelins… elle est à l’origine des « Pupilles de l’école publique » (PEP) fondée en 1915.

Pendant la guerre d’Espagne, elle a animé la section provençale du Comité français de secours aux enfants (CFSE) créée pour secourir les enfants réfugiés espagnols. Puis, à l’été 1938, elle est parvenue à mettre en place un réseau de plusieurs colonies ou centres d’accueil permanents dans l’arrière-pays provençal. Elle a pris part à la Résistance.

A propos de Mme Géraud « inspectrice générale » citée dans le commentaire off : s’il s’agit de Marie-Louise Géraud (1878, Nevers-1958, Marseille), celle-ci a 80 ans l’année du tournage et est retraitée depuis 1940.

Note technique : une bande son seul optique a également été numérisée dont la qualité est meilleure que celle du son optique de la copie ici numérisée.

REFERENCES :

A propos de Marguerite Angles :

Caplat Guy. 4. ANGLES (Marguerite, Virginie, Anne). In: L'Inspection générale de l'Instruction publique au XXe siècle. Dictionnaire biographique des inspecteurs généraux et des inspecteurs de l'Académie de Paris, 1914-1939. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1997. pp. 146-148. (Histoire biographique de l'enseignement, 13)

www.persee.fr/doc/inrp_0298-5632_1997_ant_13_1_6622

BOUSSION, Samuel, et al. « Chapitre 1. Un couple d’instituteurs français a une révélation pédagogique en faisant du militantisme humanitaire ». L'Internationale des républiques d'enfants, Anamosa, 2020. p.22-55. CAIRN.INFO, shs.cairn.info/l-internationale-des-republiques-d-enfants--9791095772958-page-22?lang=fr.

A propos de Lucie Randoin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_Randoin (consulté le 13/09/2024)